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REMARQUES / Vox Machines (1/2) : « Si les assistants vocaux sont la solution, quel est le problème ? » | InternetActu.net

...« L’homme délègue des principes répétitifs de la machine. Les interfaces « naturelles » délèguent l’apprentissage de l’usage à la machine : on leur délègue la répétition qui nous permet d’apprendre. »...

Aussi dans certaines situations je pense qu'on il est moins aisé d'écrire, la parole devient alors une meilleure interface. Mais à quel prix ! Il est largement préférable de prendre le temps de réapprendre à se servir d'une machine ! (recapacitation).

La conclusion est juste aussi :

...Pour Nicolas Santolaria, Siri nous fait la promesse de nous débarrasser du superflu pour en revenir à l’essentiel… Mais c’est toujours ce fantasme de La vie intense dont parlait le philosophe Tristan Garcia. Dans Comment j’ai sous-traité ma vie, Nicolas Santolaria a prolongé le fantasme de déléguer sa vie que propose Siri, en faisant l’expérience des innombrables dispositifs de sous-traitance qui nous sont accessibles via les services en ligne. Que ce soit pour préparer un repas, un voyage ou draguer… force est de constater que déléguer est fastidieux ! « On est sans cesse en train de surveiller ses sous-traitants ! » Au final, pourquoi la vie devrait-elle devenir aussi performative ? Cette course à l’efficacité oublie et les relations et l’interaction. « Ces dispositifs, en fait, ne captent pas seulement notre attention, mais aussi l’énergie sociale, qu’ils aspirent de manière vampirique »… Comme si l’optimisation se faisait pour elle-même, en roue libre !

Pour ma part je pondèrerais en précisant que c'est peut être une question de tempérance/sobriété et de bon sens. Pourquoi ne pas s'en servir seulement lorsqu'on en a absolument besoin (pas de clavier, besoin d'aller vite, etc.) et dans un contexte qui ne présente pas de risques ? (IA locale). Or je ne vois pas comment on pourrait faire l'économie d'apprendre ces choses là. Réapprendre l'effort... l'effort utile.

Source / article

OUYA ? Oh Yeah !

Je viens de reçevoir la petite nouvelle aujourd'hui, après m'être acquitté de 13€ de frais de douane....

Pour ceux qui auraient vécu sur mars ces derniers mois, OUYA est une console de jeu vidéo née de l'initiative de personnalités diverses de cette industrie dont le développement a la particularité d'avoir été financé de manière participative sur Kickstarter.

Mon modeste passif vidéoludique vous permettra peut être de mieux appréhender mes premières impressions : des Game&Watch, à la Wii U en passant par les Sega SC-3000, NES, Super Nintendo, Amiga 600, Amiga 1200, N64, Gamecube, GBA, Wii, NDS, 3DS et un peu de PC bien sur. On constate donc surtout rapidement ma regrettable addiction à la marque nippone... :-D

Cependant mon intérêt ces dernières années pour les logiciels libres m'ont permis de voir les choses sous un autre angle, et nottamment le fait que le secteur du jeu vidéo échappait encore bien trop à l'essor de la culture libre à mon goût. C'est pourquoi quand j'ai eu vent de cette initiative j'ai été très enthousiaste en me disant que c'était un projet réaliste malgré qu'il soit très dur de se faire une place dans un marché ultraconcurrentiel opposant Nintendo, Sony et Microsoft, ou les "petits" ne survivent généralement pas plus de quelques mois, faute d'avoir une logithèque suffisamment intéressante et un hardware concurrentiel. Mais j'ai tout de suite pensé que compte tenu de la montée en puissance d'Android (système sur lequel serait basé la console), de l'utilisation de composants peu chers mais suffisamment puissants pour supporter la haute définition (ex: Tegra 3 d'NVidia), les coûts de développement seraient limités à l'essentiel. Le côté "console ouverte" et l'espoir naissant de voir un jour naître le "Firefox du jeu vidéo" m'a bien sûr définitivement séduit. C'est seulement plus tard que j'ai réalisé a quel point la scène des développeurs indépendants sur PC et consoles était déjà fortement développée, à quel point l'innovation, les concepts rafraîchissants mais aussi l'old school et l'émulation viendraient compléter le tableau déjà particulièrement réussi pour un démarrage.

Mais revenons à la console et son packaging de conception certes Californienne mais de fabrication Chinoise comme vous pouvez désormais vous en douter. R.A.S. de ce côté, l'essentiel est là :

  1. La petite console de la taille d'un Rubik's Cube
  2. Le gamepad
  3. Le transformateur externe avec adaptateur "type C"
  4. Un câble HDMI (sympa !)
  5. 2 piles pour le gamepad (sympa !)
  6. Une petite doc multilingue

Le gamepad tient relativement bien en main, mais ayant l'habitude de la perfection "made in Nintendo" ou encore en comparaison du pad de la Xbox 360, on est quelque peu déçu (toute proportions gardées), on verra à l'usage. Sachant que dans le pire des cas il est possible d'utiliser d'autres contrôleurs bluetooth (chose que je n'ai pas essayée).

Pour ce qui est de la console : le poid rajouté n'est vraiment pas de trop, : elle fait du coup moins gadget en plastique. Elle reste cela dit très légère mais ne devrait pas s'envoler au moindre mouvement des cordons.

Après ce bref constat et sans avoir pris le temps d'ouvrir la console comme d'autres. J'ai donc branché la console pour essayer enfin un peu la bête...

Un appui sur le bouton central au dessus de la console => démarrage réussi (ouf, pas de problèmes à ce niveau là déjà, ça rassure).

Après quelques secondes vient enfin le premier écran qui va permettre de synchroniser le gamepad bluetooth avec la console : vous appuyez quelques secondes sur le bouton central du pad et patience... le pad est reconnu. OUYA ! la console marche. N'étant pas doué de nature j'ai dû m'y redrendre une fois, faute d'avoir intégré mentalement la logique des boutons de la console. Etant habitué au bouton A de validation des consoles Nintendo et au bouton B pour annuler à sa gauche plus bas, il me faut oublier mes automatismes.

L'écran suivant propose logiquement la connexion à un réseau WI-FI. Pas de problèmes constaté à cette étape, dès lors que j'ai autorisé l'enregistrement de l'adresse mac sur ma box.

Lorsque le réseau est monté une mise à jour se lance. Mise à jour qui va durer environ 10 minutes (de mémoire). Il faut donc prendre son mal en patience et être objectif : la "concurrence" fait bien pire. Si vous êtes par exemple l'heureux possesseur d'une Wii U, vous savez probablement de quoi je parles !

Après la mise à jour, la console redémarre. Anoter qu'à plusieurs reprise je me suis "absenté" et j'ai remarqué que le gamepad se mettait en veille tout seul. Il faut le réactiver -> c'est une bonne chose pour l'autonomie.

La console propose ensuite la configuration du compte. Cela m'a pris du temps car j'ai essayé d'enregistrer le compte que j'avais réservé lors de la campagne de financement, sauf que je ne me rappelais plus du mot de passe, et que je n'ai pas reçu de réponse à ma demande de réinitialisation de mot de passe sur le site d'OUYA. Pas cool ! Du coup j'ai voulu me créer un autre compte, mais j'ai eu à ce moment un problème de Wi-Fi, je n'avais simplement plus de réseau. Le problème fut néanmoins vite résolu en me rendant dans les paramètres, en désactivant le Wi-Fi et en le réactivant. D'ailleurs côté réglages on est vraiment pas déçu, il y vraiment tout ce dont on peut avoir besoin ! Merci Android.

L'étape la plus rebutante mais obligatoire fut l'enregistrement d'une carte bleue. Comment peut-on oser rendre cette étape obligatoire à ce niveau alors que les jeux sont sensés être "Free To Play" ou au pire des démos gratuites ? Ça ne donne pas confiance ! Il faudra qu'ils corrigent rapidement cela.

Bref passons, j'ai enfin pu arriver au menu de la console. L'interface est minimaliste mais au moins on ne se perd pas. On constate par contre avec regret que dans le menu "Discover" l'affichage des vignettes des jeux est très lent (au moins la première fois) et que le scrolling saccade. Je ne comprend pas comment ils s'y sont pris pour développer cette interface. Comment une interface aussi peu chargée sous Android 4.1 et Tegra 3 peut-elle ramer ? Bref, ça sent clairement le manque de finition.

N.B : j'ai aussi dû régler l'overscan de ma TV. Car par défaut l'image débordait.

Si je leur pardonne le fait qu'il aient été pressés par le temps, j'espère vraiment qu'il vont corriger tous ces détails dans les semaines qui viennent, car ça ne fera pas très sérieux pour le consommateur lambda.

Pour en revenir au coeur du sujet j'ai ensuite entrepris de tester un jeu sur l'OUYA Store (tout de même !). Mon choix s'est porté sur Final Fantasy 3 (édité par Square Enix, un poid lourd de l'industrie). 10 minutes de téléchargement, 2 minutes d'installation et le jeu se lance ensuite rapidement. Après quelques minutes, on sent clairement qu'il ne s'agit pas de leur plus grosse production :-D, le jeu devrait être intéressant (je n'y ai jamais joué auparavant) mais il ne faut pas chercher l'innovation ou la complexité. On sent le poids des années, d'autant que les textures sont trop peu détaillées pour un affichage sur la TV.

Mon choix de jeu n'était sans doute pas le bon, demain je tenterai un autre titre d'un genre différent et d'un indé.

En attendant mon impression est la suivante : tout marche, mais sans être très bien fini, il y a pas mal de boulot pour OUYA, mais le potentiel est là (souhaitons qu'ils ne le gâchent pas). Il est clairement difficile sinon impossible de se contenter de cette seule console pour un gamer, ça n'est pas vraiment une critique car c'est valable pour toute nouvelle plateforme : il faut lui laisser le temps de se constituer une bonne logithèque et cela prendra des mois.

RDV dans 6 mois / 1 an.

Quel avenir pour la micro-informatique et les appareils mobiles de l'ère "post-pc" ?

Au delà de mouvements de la tête ou encore de la reconnaissance vocale je me posait la question des modes de contrôle possibles pour les futures Google Glasses aka Project Glass qui ont fait parler d'elles ces derniers mois. J'ai donc fait une rapide recherche sur l'oculométrie (eye-tracking) puisqu'il me semblait que cela existait déjà au stade de prototype et que ce serait un mode contrôle de choix pour le Project Glass.

Mais comme souvent, quant on a une idée, d'autres y ont pensé également avant nous... vous devinerez donc aisément sur quoi je suis tombé...

Désolé si je débarque pour vous mais j'avais raté ce point précis concernant les Google Glasses ou ne m'en rappelais plus (trop d'actualités à suivre...). En fait il n'y a pas grand chose à rajouter par rapport à cet article : cela confirme simplement l'idée que je me faisait des appareils à venir au moment ou l'on m'a demandé cette semaine si je pensait que les ardoises étaient l'avenir de la microinformatique. Ma réponse avait donc été (et je le confirme maintenant), que le tactile, les ardoises et autres appareils assimilés ne sont pas l'avenir ! Du moins ils ne le seront pas pour une utilisation générique, seulement pour des cas particuliers...

L'avenir sera donc selon moi plutôt propice aux "wearable devices" (beaucoup plus tôt qu'on ne le pense puisque Google prévoit de sortir son système de lunettes "intelligentes" en 2013), du moins jusqu'à ce que le contrôle par la pensée à la base des interfaces cerveau-machine prennes le relais à plus long terme.

Notez cependant que l'on pourrait aussi utiliser en complément ou en alternative à l'oculométrie des technologies de ce type :

Bracelet à détection de mouvements
Leap Motion

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Crédits photo (Creative Commons Attribution) : http://museumdesignlab.wordpress.com/2009/10/29/museumstechnology-life/technology-based-life-2/

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